Pour quel mal utiliser les probiotiques vaginaux ?

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Les probiotiques vaginaux font l’objet d’un recours lorsqu’on cherche à assurer la santé de la flore vaginale. Mais, ils ne répondent pas d’office à tous les problèmes liés au vagin. Dans quels cas alors l’usage des probiotiques vaginaux est recommandé ? Cet article vous guide sur l’usage à bon escient des probiotiques vaginaux.

Les probiotiques vaginaux en cas de mycoses répétées

De base, la flore vaginale est riche en lactobacilles. Parlant de lactobacilles, il s’agit de bactéries non pathogènes qui luttent contre les bactéries nocives. De ce fait, il faut alors veiller à prendre soin de la flore intime en favorisant la présence permanente des lactobacilles. En réalité, la flore vaginale perd à petit coup sa richesse en lactobacilles après l’âge de la ménopause. En de pareilles situations, la femme est plus exposée aux mycoses dont le champignon candida albicans est responsable.

Pour y remédier, des études ont prouvé qu’un probiotique spécifique de type Lactobacillus rhamnosus couplé à un traitement antifongique classique peut faire l’affaire. Grâce à ce suivi, on peut réduire presque de moitié la fréquence de reprise en 06 mois. Toutefois, il est primordial de considérer un avis médical en ce qui concerne la posologie et la durée d’utilisation.

Par ailleurs, pour renforcer l’activité des lactobacilles lors du traitement, on peut également utiliser des gélules vaginales. Ces dernières sont aussi des probiotiques qui stimulent la sécrétion d’œstrogènes nécessaires à la survie des lactobacilles. Un avis médical compte aussi dans ce cas.

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Les probiotiques vaginaux en cas de vaginites

On parle de vaginose lorsque la flore vaginale est en déséquilibre. Ce déséquilibre fait allusion au pH de la flore intime. Les manifestations d’une vaginose sont les pertes malodorantes accompagnées parfois de démangeaisons. Le germe gardnerella est associé aux vaginoses.

Pour lutter contre les vaginites, des études ont prouvé que le probiotique lactobacillus crispatus y est adapté. Avec un traitement sur 04 mois, les femmes dans le cas réduisent de deux fois l’apparition de récidives. Les souches lactobacillus gasseri et lactobacillus rhamnosus sont aussi recommandés.

Par ailleurs, en périménopause, le pH vaginal est acide et les probiotiques sont également disponibles pour y remédier. Pour ce faire, on accompagne ces probiotiques d’acide lactique pour mieux nourrir les lactobacilles présents dans la flore intime. Il est mieux de considérer un avis médical pour un usage approprié.

Les probiotiques après un traitement à antibiotiques

Les infections vaginales sont multiples. Il existe par exemple celles dues aux streptocoques. Ainsi, les traitements recommandés pour soigner les infections à streptocoque peuvent être à l’origine d’un déséquilibre de la flore vaginale. Les antibiotiques sont les médicaments les plus aptes à anéantir les bactéries. Donc, en cas d’une infection à streptocoques, les traitements sont à antibiotiques.

Après ces traitements, les lactobacilles sont détruits. Dans ce cas, les probiotiques interviennent pour rééquilibrer la flore vaginale. Les traitements à antibiotiques peuvent aussi être à l’origine de mycoses. C’est assez frustrant de vouloir soigner un mal pour en créer un autre.

À cet effet, on recommande alors l’usage d’un probiotique local après les traitements à antibiotiques. Ceci doit constituer également une prescription médicale suivie de celle des antibiotiques. Il urge de signaler que le probiotique local doit être composé de diverses souches de lactobacilles. Cette précaution favorise l’équilibre du vagin. Ce deuxième traitement peut durer 03 mois. Toutefois, un avis médical reste indispensable.

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