Addiction au jeu : tout savoir sur cette maladie reconnue par l’OMS

Rate this post

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) compte désormais dans sa clarification mondiale des maladies le « gaming disorder ». Cette expression anglaise signifie simplement en français le « trouble du jeu vidéo », ce que les Français appellent l’addiction aux jeux vidéo. Toutefois, l’académie de la médecine n’a toujours pas encore reconnu le terme « addiction ». Néanmoins, il y a de l’espoir aujourd’hui que la reconnaissance du trouble au jeu vidéo par l’OMS va renverser la tendance au sein de l’académie. Que pouvez-vous réellement savoir sur cette maladie d’addiction au jeu vidéo sur laquelle l’OMS se penche désormais ?

Addiction aux jeux vidéo : qu’est-ce que c’est ?

Le trouble du jeu vidéo ou l’addiction au jeu vidéo signifie un comportement excessif lié au temps du jeu ainsi que la place que prend le jeu par jour chez le gamer. L’addiction au jeu vidéo est effective à partir du moment où le jeu empiète sur la vie sociale, notamment la vie amicale, familiale, scolaire, professionnelle… L’addiction désigne une implication excessive dans le jeu vidéo ou une perte de contrôle total dans la pratique du jeu vidéo. Un patient qui souffre de l’addiction au jeu est une personne dont la dépendance au jeu est clairement établie.

Comment s’identifier addict au jeu ?

Il est certes difficile de vite constater les addictions comportementales, mais avec un peu de prudence et de sérénité, cela peut se savoir. Une addiction comportementale est plus floue à identifier qu’une addition aux produits. Il n’y a pas un principe fixe pour se savoir addict, puisque chaque cas se présente différemment. Par exemple celui qui joue beaucoup, mais qui fait des choses en famille, sort voir ses amis et a une excellente moyenne à l’école ne peut pas être vu comme addict.

Lisez aussi cet article :   Essoufflement après pose de stent : pourquoi ? que faire ?

Cependant, un jeune homme qui joue au jeu pendant quelques heures au quotidien, mais qui perd tout sens de vie sociale a besoin d’une prise en charge. Dès que vous vous sentez ou vous sentez l’un de vos proches en rupture avec les réalités sociales ou quotidiennes, cela doit faire réfléchir. Commencez à vous interroger sur ce qui ne va pas. Chez un addict, le jeu prend le dessus sur tout le reste de sorte qu’il rate les cours, les repas ainsi s’enchaînent les mauvais résultats académiques et les irritations.

Qu’est-ce qui peut bien causer une addiction au jeu ?

Il faut d’abord s’identifier addict au jeu vidéo avant de chercher la cause de cette maladie. Plusieurs facteurs peuvent être à la base de la pratique excessive du jeu vidéo, mais le tout se résume à un mal-être profond. Cela peut être le fait d’un harcèlement, d’une dépression, d’une phobie scolaire… Dès que cette maladie de jeu vidéo s’observe chez quelqu’un, cela ne doit pas être pris à la légère ou sous-estimé. Ce problème doit être pris à bras le corps et traiter le plus vite que possible.

Quelles pourraient être les retombées de la reconnaissance de l’OMS du trouble du jeu ?

Si par le passé la prise en charge des personnes addicte est timide ou quasi inexistante, aujourd’hui, cela pourrait prendre un rebond. La reconnaissance et la classification mondiale par l’OMS d’un trouble du jeu vidéo au rang des maladies favorisent une prise en charge plus massive de ces cas de figure. Toutefois, le suivi de chaque patient doit être personnalisé compte tenu des réalités familiales de celui-ci. L’alerte doit être donnée par l’entourage du gamer, puisque c’est lui qui constate en premier la dérive. Les centres de prises en charge sont nombreux en France aujourd’hui. Cette action de l’OMS interpelle la conscience des éditeurs de jeux vidéo.

Lisez aussi cet article :   L’essentiel à savoir sur les tendances hypocondriaques

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *